Changer d’état émotionnel : technique du Switch

Pour changer d’état émotionnel en quelques secondes, la PNL apporte un outil très performant: le switch sensoriel.


Le principe est simple: c’est comme quand vous regardez la télé, et que vous changez de chaine parce que le programme ne vous plait pas.
Vous attrapez la télécommande et vous zappez, jusqu’à trouver un programme qui vous plait.
Et bien imaginez que vous soyez capable de faire la même chose avec vos émotions, vos sensations, vos pensées. Reprendre le contrôle pour changer d’état émotionnel, passer quasi instantanément du négatif au positif: oui, c’est possible.

En sport, dans quel cas est ce intéressant?

Un des paramètres qui contribue à la performance, est d’être capable de se mettre dans un état mental adapté au contexte et aux objectifs.

Exemples courants de situations inadaptées:
– stress avant le départ
– pensée négative ou parasite pendant l’épreuve
– sensation de douleur qui apparait
– bruit environnant qui perturbe la concentration
– mouvement ou point raté

Etre dans la « bonne » émotion permet de mobiliser de l’énergie pendant l’action, favorisant ainsi sa réussite et l’atteinte des objectifs.
Pour être rassuré, le cerveau s’appuie sur des expériences qu’il connait ou que vous lui avez apprises. C’est comme pour la TV, si vous zappez vers une chaine inexistante, vous aurez un écran noir.
Et bien c’est tout à fait pareil, avant de pouvoir basculer vers
– des émotions positives
– des pensées motivantes
– des sensations agréables
– des sons familiers
– des gestes précis
Vous allez les créer en amont, les valider, les adapter à différents contextes pour pouvoir vous en servir à bon escient.

La technique du switch comprend des étapes:

– identifier ses ressources
– créer des ancrages
– repérer tout ce qui vous dérange
– et enfin pouvoir « Switcher », basculer vers l’état mental idéal pour la performance recherchée.

Généralement, le sportif va changer d’état émotionnel à un instant précis, avec la perception d’un déclencheur ou d’une alerte.

Apprendre à changer d’état émotionnel

Pour être efficace, la technique doit être répétée à l’entrainement, dans des situations variées.
Plus vous vous exercez, plus le switch sera rapide entre les 2 états. Comme toute technique basée sur les ancrages, elle demande un temps d’apprentissage, puis une adaptation permanente.
En préparation mentale, vous franchirez les étapes successivement, et ajouterez de la visualisation, de la sophrologie pour rendre le switch plus percutant!

Exemples:

Switch pour une douleur

Une sportive qui court le marathon m’a relaté son expérience: visualiser de l’huile dans les articulations pour switcher la douleur lorsqu’elle apparaît.
concrètement, voici les étapes de la stratégie mentale: Le coureur ressent une douleur articulaire, qui pourrait l’empêcher de continuer au même rythme. Il décide de visualiser son articulation lubrifiée par de l’huile, et imagine la fluidité de son mouvement. Son esprit est alors focalisé sur cette image et non sur la douleur. La sensation devient alors plus agréable et la course se poursuit.

Switch auditif: Finale de Wimbledon entre Federer et Djokovic

Djokovic : « Quand la foule crie ‘Roger’, j’entends ‘Novak’
Djokovic explique comment il utilise cette technique pour rester concentré et se motiver lors de la finale de Wimbledon 2019, alors que le public est tout acquis à son adversaire
Je vous invite à lire tout l’article paru sur le site Eurosport

Pour aller plus loin

Vous souhaitez apprendre le switch grâce aux séances de préparation mentale
Agir maintenant

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.